Dans les centres de pressurage, les nettoyages de fin de vendanges engendrent une quantité importante de déchets liés au conditionnement des produits de nettoyage et de désinfection. Le traitement des moûts et des vins est également générateur de déchets d’emballages des produits œnologiques qu’il convient d’apporter à la collecte des emballages vides de produits œnologiques et d’hygiène (EVPOH). Cette fin de vendanges est l’occasion de refaire le point sur cette collecte initiée dès 2008 en Champagne.
Une collecte ancrée dans les pratiques
Depuis 2008, les laboratoires et les distributeurs champenois unissent leurs efforts pour collecter, avec le soutien d’A.D.I.VALOR, les EVPOH. La cinquantaine de points de collecte, répartie dans le vignoble, facilite la collecte des EVPOH. La dynamique mise en place lors de l’opération pilote champenoise, coordonnée par le Comité Champagne, s’est poursuivie lors du passage à la collecte nationale. A l’échelle du vignoble champenois, une vingtaine de tonnes d’EVPOH sont collectées et valorisées annuellement, ce qui représente un taux de collecte de l’ordre de 50 % du gisement champenois. Ce taux de collecte reste sous-évalué du fait du mélange d’EVPOH dans les sacs de collecte avec des emballages vides de produits phytosanitaires (EVPP). EVPOH et EVPP doivent être bien séparés lors de l’apport aux points de collecte afin d’évaluer les performances de valorisation des différents types d’emballages vides et l’atteinte des objectifs fixés par les pouvoirs publics.
