En ces périodes de fêtes, le champagne va être dégusté dans de nombreux foyers. Mais avant d’être versé dans le verre du consommateur et de susciter toutes les attentions des convives, il a dû se parer d’emballages de diverses natures pour pouvoir être acheminé à sa destination finale. Ces emballages regroupés sous le terme générique d’emballages d’expédition revêtent des fonctionnalités diverses tout en s’inscrivant dans un cadre réglementaire contraint tant au niveau de leur fabrication que de leur fin de vie.
Véritable outil de marketing, les emballages du Champagne ne peuvent s’affranchir de la démarche de développement durable engagée par la filière. De l’écoconception des emballages à des critères de choix environnementaux, chaque élaborateur dispose, quel que soit son niveau d’activité, de moyens pour limiter l’impact environnemental des emballages d’expédition.
Les emballages d’expédition
Un impact environnemental important
La fabrication des emballages d’expédition et leur élimination chez le consommateur représentent plus du tiers des émissions de gaz à effet de serre de la filière Champagne. L’empreinte Carbone de la Champagne a diminué de 7 % en valeur absolue et de 15 % par bouteille commercialisée entre 2003 et 2013. Par contre, les émissions liées aux emballages d’expédition (34 %) ont progressé en lien avec l’évolution du nombre de bouteilles expédiées. Même si la fabrication de la bouteille représente près de 80 % de ces émissions, il convient de rechercher, pour l’ensemble des emballages d’expédition, des matériaux moins impactants afin de limiter les augmentations d’émissions liées à l’augmentation de l’activité.
Leurs fonctions techniques
Les emballages sont divisés en trois catégories caractérisées par des matériaux et des fonctions différentes.
Les emballages primaires sont les emballages directement en contact avec le produit. Dans le cas du champagne, il s’agit de la bouteille, du bouchon mais aussi des éléments indissociables de ces emballages : le muselet, la coiffe et les étiquettes. Ils assurent le conditionnement du produit. Produit et emballage primaire constituent l’unité de vente.
