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L'Environnement

Suivi de la biodiversité en milieu viticole

Biodiversité en milieu viticole.

Depuis deux ans, le Comité Champagne anime le réseau viticole champenois de l’observatoire national de la biodiversité en milieu agricole, programme initié par le Muséum National d’Histoire Naturelle (MNHN) et le ministère de l’Alimentation, de l’Agriculture, de la Pêche, de la Ruralité et de l’Aménagement du Territoire.

Ce programme consiste à réaliser des suivis à large échelle et à long terme d’espèces communes, grâce à des réseaux d’observateurs volontaires (agriculteurs, viticulteurs, techniciens) qui participent à la collecte de données dans toute la France, à partir de protocoles simples et peu contraignants, accessibles aux non spécialistes, et coordonnés par le MNHN.

Le but de cet observatoire est multiple : acquérir des connaissances sur la biodiversité "ordinaire" en milieu agricole (évolution qualitative et quantitative de la flore et de la faune communes), suivre l’impact du changement climatique et des pressions humaines sur ces espèces et sensibiliser les acteurs du monde agricole.

Lombrics, mollusques et carabes, abeilles solitaires, ou encore papillons, tels sont les protocoles simplifiés suivis par les viticulteurs champenois depuis 2010.

L’observatoire de la biodiversité en milieu agricole

Début 2010, le Muséum National d’Histoire Naturelle et le ministère en charge de l’agriculture ont donc lancé la phase test d’un observatoire de la biodiversité en milieu agricole. Pour la première année, l’objectif était de tester les protocoles, d’évaluer la mobilisation possible autour de ce sujet, et de recueillir les premières données de terrain. Dans les diverses régions concernées, un animateur de réseau était chargé de mobiliser des agriculteurs volontaires, de les former, et de leur distribuer le matériel nécessaire aux suivis.

En Champagne, c’est le Comité Champagne qui a joué ce rôle d’animateur de réseau auprès des vignerons. Les lycées viticoles d’Avize et de Crézancy, deux ingénieurs du Comité Champagne, ainsi qu’une vingtaine de vignerons volontaires ont ainsi pu être mobilisés afin de tester les protocoles sur leurs exploitations respectives.

Suite à la mobilisation constatée dans toutes les régions, l’observatoire a donc été pérennisé et étendu dès 2011. En Champagne, le nombre d’observateurs est passé de 20 à 70.

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Le contenu de cet article est réservé aux Vignerons et Maisons ressortissants du Comité Champagne et aux abonnés à la version papier.

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