Le projet européen Life+ BioDiVine, dans le cadre duquel des suivis ont eu lieu en Champagne pendant trois campagnes successives, avait pour but de déterminer l’influence des différents éléments du paysage sur la biodiversité des arthropodes. Les résultats de cette étude avaient alors confirmé la bibliographie : la présence d’espaces semi-naturels au sein des espaces cultivés comme le vignoble sont de bons moyens de préserver la biodiversité. Les dizaines de milliers d’arthropodes capturés dans les vignes pendant l’étude avaient été classés en près de 600 morpho-espèces, démontrant ainsi une abondance et une richesse importantes. Ces morpho-espèces ne pouvant
être identifiées plus précisément sans aide, les différents individus ont donc été stockés individuellement dans l’alcool, puis confiés à un spécialiste de l’entomofaune. Le but était de pouvoir mettre un nom sur ces individus, et donc de connaitre leur fonction et leur rôle dans l’écosystème.
Après des dizaines d’heures passées à observer et à identifier cette collection d’arthropodes, voici les principaux résultats.
Rappels sur l’étude BioDiVine et ses principales conclusions
La synthèse des trois années de l’étude menée en Champagne a été publiée dans la revue "Le Vigneron Champenois", en décembre 2014.
Ce projet européen, auquel plusieurs vignobles européens ont participé, prévoyait une estimation de la biodiversité des arthropodes et la réalisation d’analyses cartographiques des paysages, dans le but d’essayer d’établir des relations entre biodiversité et structures paysagères.
En Champagne, un réseau de pièges (pièges de type pitfall et de type combi) a été mis en place dans 20 parcelles de vigne du secteur des coteaux historiques (coteaux viticoles allant de Cumières à Mareuil-sur- Ay).
