Le gel est venu impacter fortement les rendements du Barséquanais et du Bar-sur-Aubois alors que la campagne viticole n’avait pas encore commencé. Ailleurs, alors qu’au printemps la sortie de grappes était généreuse, les déboires de la campagne viticole 2024 auront eu raison d’une vendange volumineuse. Filage, fleur chaotique, grêle, mais surtout échaudage et mildiou, les rendements se sont dégradés jusque fin août. Avec des estimations rendues très compliquées, seul le poids des grappes sur Chardonnay a parfois apporté de bonnes surprises.
La froideur d’avril donne le ton
A l’échelle de l’appellation, l’épisode de gel de 2024 entraîne des dégâts légèrement supérieurs à la moyenne décennale : 9,2 % avec 5 631 hectares touchés, contre 8,3 % en moyenne. Mais ce chiffre cache une importante disparité, c’est essentiellement le vignoble du Barséquanais et du Bar-sur-Aubois qui a été touché, avec 30 % et 45 % respectivement. Le reste du vignoble est peu touché en apparence, mais on considère que les températures proches de zéro ont entraîné un filage important des grappes formées dans les bourgeons, principalement sur Chardonnay. En effet, alors que le nombre d’inflorescences était important, ces grappes potentielles n’ont pas été retrouvées lors des comptages du début de l’été.