Lors des premiers traitements, alors que la vigne ne présente que quelques feuilles étalées, il est naturel de vouloir écarter les rangs de passage d’une turbine aéro-convectrice montée sur chenillard. Ce système de pulvérisation multifaces dans le rang traitant une haie foliaire très clairsemée, il est légitime de chercher à gagner du temps de mise en oeuvre et du carburant sans perte notable d’efficacité. Qu’en est-il vraiment si on quantifie les dépôts de produits ? Et que se passe-t-il lorsque la végétation est développée ?
C’est ce que nous avons voulu savoir en menant cette expérience sur le banc EVASPRAYVITI, le modèle de vigne artificielle développé par l’Institut Français de la Vigne et du Vin et l’Institut pour la Recherche en Sciences et Technologies pour l’Environnement et l’Agriculture.
Conformément à la pratique au vignoble, nous avons travaillé des écartements de passage du chenillard tous les 2, 3, 4 rangs en début de végétation et des écartements de passage tous les 2 et 3 rangs en pleine végétation (figure 1).
En début de végétation, des marges de manoeuvres possibles mais…
Pour simuler un début de végétation, le banc EvaSPrayViti comporte quatre rideaux de capteurs pour une surface totale de 0,55 m2 de capteurs par m2 de sol, soit l’équivalent en surface foliaire d’un stade "7-8 feuilles étalées". L’écartement entre deux "rangs" est de 1,10 m. Les résultats obtenus montrent que, malgré la faible surface occupée par les capteurs, au-delà d’un passage toutes les deux routes, une différence de répartition se crée entre les rangs.
Une buse AXI a été utilisée. *ng de tartrazine/dm2 de capteur pour 1 g pulvérisé
