Après un mois de février des plus secs, les giboulées de mars fidèles au rendez-vous cette année, ont rassuré et remis un peu d’eau tant attendue dans les sols. Malgré tout, ces averses ne sont pas suffisantes pour combler le manque de recharge hivernale des nappes phréatiques qui sont encore, à la fin mars, à un niveau de remplissage "bas" (nappe de la craie) ou "modérément bas" (nappe de la Brie du Tardenois et de la Côte des Bar) selon le Bureau de Recherches Géologiques et Minières.

Les températures restent fraîches et le temps changeant. La végétation dort encore suffisamment pour éloigner le stress d’un débourrement trop précoce. Pourtant, les premières gelées dangereuses ont été enregistrées le 28 mars avec quelques - 6 °C localement. Mais le faible niveau de développement de la vigne a permis de limiter grandement les dégâts.