La collecte des moûts de 2024 a permis d’analyser finement la composition d’un peu plus de 600 échantillons, dans les différentes régions de l’appellation et à différents moments de la vendange, donnant ainsi une signature représentative de cette récolte.
Les données sont synthétisées sous forme de tableaux en fin d’article.
Richesse en sucre
Le degré potentiel
Malgré les difficultés de maturation, le TAVP moyen atteint 9,7 %. Ceci ne traduit évidemment pas l’hétérogénéité moyenne avec des marcs tout juste au degré et d’autres montant jusqu’à 11 % alc. vol..
Alors qu’ils présentent habituellement un TAVP supérieur aux autres cépages, les moûts de Chardonnay ont eu du mal à rattraper ceux de Pinot noir et de Meunier, malgré la bonne dynamique d’accumulation en sucre. En effet, le poids de grappe en expansion et la météo de septembre ont été peu favorables pour atteindre les concentrations en sucre espérées. Néanmoins, la bascule aromatique a pu être atteinte de justesse pour éviter les arômes végétaux.
Globalement, les régions de l’Aube (9,2 %) et de l’Aisne (9,5 %) ont connu plus de difficultés que la Marne (9,8 %), quel que soit le cépage.
Ainsi, la moyenne décennale baisse légèrement pour avoisiner les 10 % alc. vol. (figure 1).
