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L'Environnement

Plan Carbone Champagne. Vers 2025 et au-delà

Ce ne sera pas une découverte pour les fidèles lecteurs de notre revue : les activités humaines génèrent des gaz à effet de serre, responsables du réchauffement planétaire.

Ce ne sera pas une découverte pour les fidèles lecteurs de notre revue : les activités humaines génèrent des gaz à effet de serre, responsables du réchauffement planétaire. Ce constat entraîne un double impératif d’adaptation et d’atténuation : adaptation, car même dans le scénario le plus optimiste, l’évolution du climat sera significative ; atténuation, c’est-à-dire réduction de nos émissions, car toute adaptation est illusoire si le changement climatique en cours n’est pas atténué. Cet article fait le point sur le volet atténuation : le Plan Carbone Champagne.

Un peu d'histoire

Une démarche pionnière

La Champagne a été la première région viticole au monde à réaliser son Bilan Carbone, en 2003. Les résultats de ce premier diagnostic furent surprenants : notre coeur de métier "culture de la vigne et élaboration des vins" représentait alors moins de 20 % de nos émissions de gaz à effet de serre (essentiellement les consommations d’énergies, l’usage d’engrais et les gaz frigorigènes), tandis que nos achats de biens et services (notamment emballage, intrants, équipement) comptaient eux pour plus de 50 % de notre empreinte carbone. Les 25 % restants étaient liés aux transports de marchandises (fret amont et aval) et de personnes (surtout avion et automobile).

Suite à ce premier diagnostic, la filière se fixe l’objectif "Facteur 4", c’est-à-dire -75 % d’émissions à l’horizon 2050, et un objectif intermédiaire de -25 % en 2025.

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Le contenu de cet article est réservé aux Vignerons et Maisons ressortissants du Comité Champagne et aux abonnés à la version papier.

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