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La Vigne

Comment lutter contre le gel de printemps

Gel advectif, gel radiatif, impact et mécanismes,... un inventaire des différents moyens de lutte contre le gel de printemps en France et dans le monde. Co-auteurs : Joël Rochard (Institut français de la vigne et du vin), Christine Monamy (Bureau Interprofessionnel des vins de Bourgogne) et Anastasia Rocque (Chambre d’agriculture d’Indre-et-Loire). Cet article est également paru dans la Revue des OEnologues d'avril 2019.

Gel advectif, gel radiatif, impact et mécanismes,...  un inventaire des différents moyens de lutte contre le gel de printemps en France et dans le monde.

Co-auteurs : Joël Rochard (Institut français de la vigne et du vin), Christine Monamy (Bureau Interprofessionnel des vins de Bourgogne) et Anastasia Rocque (Chambre d’agriculture d’Indre-et-Loire).

Cet article est également paru dans la Revue des OEnologues d'avril 2019.

Un prochain article sera consacré spécifiquement au contexte champenois.

Introduction

carte
Figure 1. Carte des régions françaises touchées par le gel en 2017.

Une grande partie du vignoble a été touchée par l’épisode de gel qui est intervenu sur plusieurs jours fin avril 2017 et qui a occasionné des dégâts pour de nombreuses régions françaises (figure 1) y compris méridionales, ainsi que d’autres pays de la zone Ouest de l’Europe (Angleterre, Allemagne, Italie, Suisse, etc.). Le gel, la grêle et une sécheresse très marquée dans les zones méridionales ont abouti en France à une baisse d’environ 10 millions d’hectolitres par rapport à 2016,
ce qui correspond par rapport à une moyenne décennale, à une diminution de l’ordre de 18 %.


Des mesures indirectes peuvent être envisagées pour réduire les aléas climatiques :

  • La souscription d'une assurance récolte, incluant le gel et la grêle. Le coût élevé de la cotisation constitue néanmoins un frein important au développement de ce type d'assurance. Par ailleurs le déficit de récolte peut conduire à un handicap commercial au cours des années suivantes, qui n'est généralement pas pris en compte par l'assurance.
  • La mise en place d’un dispositif de réserve "climatique" alimenté au cours des bonnes années, permet de compenser le déficit des années déficitaires notamment en lien avec des accidents météorologiques (gel, grêle, sècheresse, etc.). La procédure de "réserve qualitative", initiée depuis longtemps en Champagne, se développe maintenant dans de nombreuses autres régions par le dispositif de Volume Complémentaire Individuel (VCI). C’est un volume de vin produit au-delà du rendement annuel de l’appellation et mis en réserve qui peut être utilisé ultérieurement, notamment à la suite d'aléas climatiques.

Éditions abonnés

Le contenu de cet article est réservé aux Vignerons et Maisons ressortissants du Comité Champagne et aux abonnés à la version papier.

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