ortie

La Vigne

Le purin d’ortie en essais

Compte-rendu d'essais sur 15 parcelles, point réglementaire... tout ce qu'il faut savoir.

La viticulture est à la recherche de produits de protection les moins dangereux possibles et pouvant remplacer les préparations phytopharmaceutiques "classiques". Cependant, pour le moment, les solutions efficaces sont assez rares, mis à part quelques exceptions
comme la confusion sexuelle ou le soufre. Le Comité Champagne étudie depuis de nombreuses années ce type de solution. Nous vous proposons un retour sur l’utilisation d’extrait fermenté d’ortie.

La réglementation s’appliquant aux préparations à base de plantes

La réglementation de ce type le substance est complexe et donc souvent méconnue. En règle générale, on parle de PNPP (préparation naturelle peu préoccupante), biostimulants, substance de base, biocontrôle… Il est donc important de faire un point sur la réglementation s’appliquant à ce type de produit.

Ce type de préparation est utilisé depuis longtemps par certains vignerons et souvent préparée sur l’exploitation. Cependant, cette utilisation a soulevé des questions règlementaires ; en effet, tout produit revendiquant une activité phytopharmaceutique doit être homologué comme tel au niveau européen puis au niveau français. Ces évaluations sont lourdes et ont pour but de protéger l’environnement et la santé des agriculteurs, riverains et consommateurs. La nécessité de ces évaluations lourdes pour des substances naturelles a généré de nombreux débats. On peut se demander en effet l’utilité de ce genre d’évaluations pour certaines préparations utilisant des plantes comestibles, comme c’est le cas pour l’ortie.

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Le contenu de cet article est réservé aux Vignerons et Maisons ressortissants du Comité Champagne et aux abonnés à la version papier.

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