Photo d'accueil

La Vigne

Qualité biologique des sols viticoles - 25 années d'études

Mis en place à la fin des années 80 par le Comité Champagne, le programme Viti 2000 avait pour objectif d’élaborer les bases techniques de la viticulture durable.

Mis en place à la fin des années 80 par le Comité Champagne, le programme Viti 2000 avait pour objectif d’élaborer les bases techniques de la viticulture durable. Dès le départ, une place importante fut réservée à l’étude des pratiques permettant de préserver ou restaurer la qualité biologique des sols, composante essentielle du bon fonctionnement et de l’expression des terroirs. Grâce à ces travaux précurseurs, nous disposons d’une expérience unique en France sur les relations entre terroir, pratiques agro-viticoles et activités biologiques (microflore, lombriciens). Le programme GESSOL a donné l’occasion de compiler toutes les données recueillies depuis un quart de siècle pour en faire un référentiel au bénéfice de tous. Nous vous en proposons une présentation synthétique en deux volets :

Partie 1 : Les lombriciens

Partie 2 : La biomasse microbienne

Remerciements

Un grand merci à l’ensemble des collaborateurs du pôle technique et environnement (et ils sont nombreux !) qui se sont succédés sur ce dossier au fil de ce quart de siècle d’études. Nos remerciements s'adressent également aux vignerons et maisons ayant mis leurs parcelles de vigne à notre disposition et s'étant engagés sur le long terme dans la réalisation de ce programme.

Qualité biologique des sols viticoles : Partie 1 Les lombriciens

1

Introduction

Les sols viticoles représentent un patrimoine de production irremplaçable : la profession viticole est aujourd’hui de plus en plus consciente que cette valeur patrimoniale ne tient pas uniquement à une délimitation sur des critères géographiques ou pédologiques, mais qu’elle repose également sur une "qualité" intrinsèque des sols qui doit être protégée. Or, maintenir les sols viticoles dans le meilleur état structural et biologique possible nécessite, d’une part, de pouvoir définir ces états de façon objective, d’autre part, de pouvoir évaluer les effets à court, moyen et long terme de différentes pratiques sur les caractéristiques biologiques des sols. A cet égard, les communautés lombriciennes (les vers de terre) représentent un indicateur particulièrement intéressant, dans la mesure où l’abondance, l’activité et la diversité de ces communautés sont en lien direct avec leurs impacts fonctionnels sur les compartiments physique, chimique et biologique des sols ainsi que les "services écosystémiques" associés (Blouin et al., 2013).

Éditions abonnés

Le contenu de cet article est réservé aux Vignerons et Maisons ressortissants du Comité Champagne et aux abonnés à la version papier.

Éditions abonnés

Le contenu de cet article est réservé aux Vignerons et Maisons ressortissants du Comité Champagne et aux abonnés à la version papier.