La préservation de l’environnement, l’adaptation au changement climatique, une gestion simplifiée de l’entretien des sols, la maîtrise des coûts, le besoin en main-d’oeuvre, la réduction des consommations d’énergie et d’intrants ont poussé la profession champenoise à expérimenter des vignes conduites avec un écartement plus large que la vigne traditionnelle. Après une première partie agronomique et oenologique parue en décembre 2021, ce deuxième article, d’une série de trois, vise à restituer de manière synthétique les expérimentations et analyses qui ont été menées de 1995 à 2019, concernant les Vignes Semi-Larges ou VSL, sur les aspects environnementaux et sur quelques aspects économiques et ergonomiques.
Aspects environnementaux
Un des principaux objectifs de la mise en place de l’expérimentation VSL est de réduire les impacts sur l’environnement et de répondre aux enjeux fixés par les professionnels :
- limiter l’usage des herbicides et tendre vers le "zéro" en 2025,
- réduire les émissions de gaz à effet de serre,
- limiter les impacts sur les milieux naturels,
- mieux utiliser et réduire l’usage des produits phytosanitaires quel que soit le type de viticulture.